En accès direct, en situation d’urgence et en l’absence de médecin comme la loi de 2016 l’y oblige, dans le cadre des protocoles de coopération, ou encore tout au long d’un programme de rééducation, le bilan diagnostic kinésithérapique du kinésithérapeute doit veiller à la présence ou survenue d’évènements intercurrents qui nécessitent de ne pas commencer ou d’interrompre la prise en charge et savoir réorienter le patient vers son médecin ou les urgences, lorsque des signes laissent suspecter des complications.
Il est dans ce cadre nécessaire que les kinésithérapeute maîtrisent ces signaux d’alerte et critères de réorientation dénommés drapeaux rouges afin de savoir poser un diagnostic d’exclusion.
Les drapeaux rouges sont des signes d’alertes pour des pathologies sévères qui nécessitent une prise en charge médicale. La présence d’un ou plusieurs drapeaux rouges nécessite une consultation chez un médecin dans un délais plus ou moins rapide selon les circonstances. En effet, les drapeaux rouges ne représentent pas tous une urgence vitale et parfois nécessitent la présence de plusieurs d’entre eux pour orienter le choix du thérapeute.
L’objectif n’est pas de poser un diagnostic sur une pathologie mais de déterminer si le patient peut être pris en charge pour des soins kinésithérapeutiques ou non. Cela est donc indispensable pour faire le « triage » des patients selon plusieurs catégories. Cette formation concerne les plaintes musculo-squelettiques des patients adultes.