Les patients souffrants de maladies neurologiques représentent un véritable défi pour la prise en charge du handicap. Ces patients sont nombreux. En France, 120 0000 nouveaux AVC surviennent par an, 200 000 patients souffrent de la maladie de Parkinson, 120 000 personnes sont atteintes de la Sclérose en Plaques et beaucoup d’autres patients souffrent de maladies diverses d’origine neurologique.

La kinésithérapie est parfois le seul traitement de référence permettant d’améliorer la santé physique de ces patients. L’évaluation et l’analyse clinique sont la clé pour bien orienter un traitement thérapeutique.

Cette formation est orientée sur le raisonnement et l’évaluation des grands syndromes neurologiques avec des rappels théoriques. Elle aidera le kinésithérapeute à réaliser une évaluation clinique complète grâce à une méthode de raisonnement claire. L’évaluation clinique fonctionnelle et analytique neurologique sera abordée afin de maîtriser un examen clinique efficient. Et pour finir, il sera présenté de nombreux cas cliniques avec des exemples de stratégies thérapeutiques issus d’une expertise et d’une expérience enrichies depuis de plusieurs années.

neurologie centrale

Le formateur :
Iris MAROLLEAU

  • Masseur-Kinésithérapeute
  • Master 2 Neuromoteur Paris 12
  • DU Neurorééducation du mouvement UPEC

Objectifs & Programme

  • Revoir les bases fondamentales de la neuroanatomie, neurophysiologie et physiopathologie des grands syndromes neurologique
  • Raisonner autour d’un examen clinique d’un patient atteint d’une maladie neurologique centrale
  • Savoir analyser une fonction neurologique et en déduire des hypothèses
  • Connaître les outils actuels d’évaluations fonctionnels et spécifiques
  • Savoir reproduire les tests cliniques présentés
  • Déterminer une stratégie thérapeutique idéale à l’issu de l’examen clinique et proposer un traitement adapté
  • Mieux orienter le patient vers de l’auto-rééducation

1ère journée

9H00 – 9H30 Introduction                                         

  • Présentation de la formation
  • Echanges
  • Questionnaire pré formation

9H30 – 10H30 I. Rappels physiologiques et neuroanatomiques

  • Neuroanatomie
  • Neurophysiologie du mouvement
  • Physiopathologie Post AVC

10H30 – 10H45 Pause

10H45 – 11H15 Physiopathologie de la maladie de Parkinson

11H15 – 12H30 II. Raisonnement clinique en neuro-rééducation

12H30 – 13H30 Pause Déjeuner

13H30 – 14H30 Atelier raisonnement cas clinique post AVC

14H30 – 15H30 III. Outils d’évaluation en neuro-rééducation

15H30 – 16H30 Spécificité post AVC

  • Echelle de Tardieu

16H30 – 17H30 Spécificité Parkinson

  • Mini Best Test ou Test au choix

17h30 Fin de la première journée

2ème journée : 

9H00 – 10H00 Atelier raisonnement clinique Parkinson

10H00 – 11H00 Revue de littérature des moyens de rééducation post AVC

11H00 – 11H15 Pause

11H15 – 12H30 Moyens de rééducation post AVC et retour d’expérience

12H30 – 13H30 Pause Déjeuner

13H30 – 14H15 IV. Revue de littérature des moyens de rééducation de la maladie de Parkinson : Stade précoce

14H15 – 15H00 Moyens de rééducation de la maladie Parkinson et retour d’expérience : Stade précoce

15H15 – 16H00 Revue de littérature des moyens de rééducation de la maladie de Parkinson : Stade avancé

16H00 – 16H30 Moyens de rééducation de la maladie de Parkinson et retour d’expérience : Stade précoce

16H30 – 17H00 Temps d’échanges

Projets autour du service

  • Nouveau matériel
  • Organisation
  • Questionnaire post formation

Fin de la deuxième journée

Avis – CNO n° 2019-03 : Avis du conseil national de l’ordre du 25-26-27 juin 2019 relatif au respect de la dignité de la personne humaine dans le cadre de la formation initiale et continue :

La dignité de la personne humaine doit être respectée en toutes circonstances.

Dans le cadre de la formation continue, les organismes de formation peuvent proposer des enseignements au cours desquels les kinésithérapeutes sont amenés à réaliser ou recevoir des actes susceptibles de porter atteinte à l’intégrité du corps et à l’intimité de l’individu, notamment le toucher pelvien (vaginal ou rectal).

L’organisme de formation doit informer le kinésithérapeute préalablement à son inscription. Lors de la réalisation de ces actes son consentement doit être obtenu.

Le Conseil national de l’Ordre impose aux organismes de formation signataires de la charte déontologique de garantir à leurs stagiaires une alternative à ces pratiques, notamment par l’utilisation d’outils de simulation.

Pour plus d’informations
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